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2ème partie - Chapitre 4 : Analyse fréquentielle
Ces compléments proposent tout d'abord une application de l'analyse spectrale dans le domaine des communications. Nous verrons ensuite que l'analyse spectrale présente des limites liées principalement à la procédure d'échantillonnage, qui permet de convertir un signal analogique en signal numérique. Cette transformation doit obéir au théorème de Shannon pour ne pas altérer le signal étudié. |
Un exemple simple de combinaison de sons est appliqué à la téléphonie : en effet, à chaque touche du téléphone correspond un son crée par superposition de deux sons simples. De cette manière, des systèmes automatiques peuvent reconstituer, par analyse spectrale, le numéro que vous avez composé, ou savoir si vous avez appuyé sur la touche étoile ou dièse... Ce système de codage, appelé DTMF (Dual Tone Multi-Frequency), est à la base des serveurs vocaux les plus courants. |
L'analyse fréquentielle par transformée de Fourier est un outil puissant pour peu que l'on respecte certaines règles liées entre autres à l'échantillonnage. |
Les ordinateurs travaillent avec des données stockées sous forme numérique (des suites de nombres, eux-mêmes représentés sous forme binaire). A l'inverse, un son est un phénomène physique par nature continue : |
Il semble que l'on perde de l'information lorsqu'on numérise un signal. Pourtant, on dit que les enregistrements numériques de type CD par exemple ont une qualité excellente. Cela semble contradictoire ! En pratique, il faut même choisir une fréquence d'échatillonnage supérieure à la fréquence d'échantillonnage théorique. Pour cette raison, les CD sont numérisés à 44 100 Hz, ce qui est bien supérieur à deux fois la fréquence la plus haute perceptible par la plupart des humains (16000 Hz). Les CD proposent donc un son parfait pour l'être humain, mais peut-être altéré pour les chiens (qui perçoivent certains ultra-sons)... Si le théorème de Shannon n'est pas respecté, la procédure d'échantillonnage perd des informations, et les fréquences supérieures à la moitié de la fréquence d'échantillonnage sont enlevées du signal... Certains harmoniques présents dans le signal sont alors perdus. On ne peut alors pas revenir au signal analogique initial et on dit qu'il y a sous-échantillonnage. La figure suivante montre l'effet de la fréquence d'échantillonnage sur le signal de la figure précédente. |
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