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2ème partie - Chapitre 2 : Une première typologie des sons
Jusqu'à présent, nous avons vu qu'un son peut correspondre à une variation periodique (sinusoïdale) de la pression parvenant à nos oreilles. Dans ce chapitre, nous verrons que les sons qui nous entourent peuvent être plus complexes, que ce soit dans le plan temporel (évolution des caractéristiques du son au cours du temps) ou fréquentiel (présence de plusieurs sons simples au même instant). |
Nous avons vu au cours du chapitre précédent qu'un son
simple correspond à une variation sinusoïdale de la pression.
Cette variation de pression se reproduit à chaque période
égale à elle-même pendant un temps a priori infini.
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La figure suivante montre l'évolution d'un son dont l'intensité s'atténue au cours du temps alors que sa fréquence reste constante. |
Nous constatons tous les jours que le bruit d'une moto devient plus aigu lorsqu'elle se rapproche et plus grave lorsqu'elle s'éloigne. Cela signifie, que la la fréquence (et donc la période) d'un son peut également varier au cours du temps. |
Dans l'exemple précédent, seule la fréquence du son changeait, alors que son intensité demeurait constante. Il est fondamental de comprendre que la fréquence et l'intensité sont des grandeurs physiques indépendantes. On peut donc modifier l'une sans modifier l'autre. Il arrive également que ces deux grandeurs soient modifiées toutes les deux au cours du temps, mais cela reste de manière indépendante. |
Un son dont les caractéristiques (fréquence et amplitude) n'évoluent pas au cours du temps est un son périodique : il se reproduit identique à lui-même à intervalle de temps régulier (la période).
Les exemples précédents montrent qu'en modifiant les caractéristiques d'un son simple au cours du temps, on peut lui faire perdre sa périodicité ; le son se reproduit presque identique à lui-même, mais il évolue. De tels sons sont dits pseudo-périodiques.
Une autre catégorie de sons ne présente pas les
caractéristiques des sons périodiques (son se reproduisant
identique à lui-même) ou quasi-périodique (son se reproduisant
presque identique à lui-même) : il s'agit des sons
apériodiques.
Lorsque vous cliquez sur le bouton de la souris, un son très court est émis (un clic). C'est un exemple de son apériodique impulsionnel. Le claquement de doigt, l'applaudissement ou certains sons langagiers (comme les sons de début et de fin dans le mot "pic") sont également des sons apériodiques impulsionnels. Lorsque l'on visualise un tel son, on constate que les variations de pression semblent anarchiques, et qu'aucun motif ne se répète de manière plus ou moins identique. |
Tout comme les sons apériodiques impulsionnels, les sons
apériodiques continus ont une structure semblant aléatoire et
imprévisible. Par contre, ils ne sont pas perçus comme étant
très brefs : on perçoit une durée alors que les sons
impulsionnels nous semblent sans durée (c'est d'ailleurs ce que
signifie "impulsionnel"). |